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SECOND BOOK. CHAPTER XX.

tions internes: or les unes et les autres étant toujours les mêmes, ayant une direction que l'habitude et l'exercice ne dérangent jamais, il est manifeste que le tempérament et le charactère doivent être aussi soustraits à l'empire de l'éducation. Elle peut modérer l'influence du second, perfectionner assez le jugement et la réflection, pour rendre leur empire supérieur au sien, fortifier la vie animal afin qu'elle résiste aux impulsions de l'organique. Mais vouloir par elle dénaturer le charactère, adoucir ou exalter les passions dont il est l'expression habituelle, agrandir ou resserrer leur sphère, c'est une entreprise analogue a celle d'un médecin qui essaierait d'élever ou d'abaisser de quelque degrés, et pour toute la vie, la force de contraction ordinaire au cœur dans l'état de santé, de précipiter ou de ralentir habituellement le mouvement naturel aux artères, et qui est nécessaire à leur action, etc. Nous observerions à ce médecin, que la circulation, la respiration, etc., ne sont point sous le domaine de la volonté (volition), quelles ne peuvent être modifiées par l'homme, sans passer à l'état maladif, etc. Faisons la même observation à ceux qui croient qu'on change le charactère, et par-là même les passions, puisque celles-ci sont un produit de l'action de tous les organes internes, ou qu'elles y ont au moins spécialement leur siège." The reader who is familiar with my philosophy may imagine how great was my joy when I discovered, as it were, the proof of my own convictions in those which were arrived at upon an entirely different field, by this extraordinary man, so early taken from the world.

A special authentication of the truth that the organism is merely the visibility of the will is also afforded us by the fact that if dogs, cats, domestic cocks, and indeed other animals, bite when violently angry, the wounds become mortal; nay, if they come from a dog, may cause hydrophobia in the man who is bitten, without the dog being mad or afterwards becoming so. For the extremest anger is only the most decided and vehement will to annihilate its object; this now appears in the assumption by the saliva of an injurious, and to a certain extent magically